Dans son travail, Sara Badr Schmidt mèle différents supports et techniques, de la peinture à la photographie, en passant par la vidéo, le textile et la sérigraphie.
Images et textes, lumière et matière, son et toucher s’imbriquent sous forme d’installations. Elle mène une reflexion sur la cohabitation entre cultures, sur le problème non résolu d’appartenance territoriale, sur l’identité politique et sociale des lieux, sur la possibilité ou le rêve d’un équilibre et d’une cohabitation entre peuples, indépendamment des frontières violées. Ainsi ses projets questionnent les limites des frontières mais aussi l’enrichissement que constituent les différentes cultures. Elle propose une autre lecture des frontières, géographiques et temporelles, entre les pays à travers leurs ciels et leurs langues.
Ses œuvres soulignent la réalité et l’absurdité des frontières. Elles abordent également les limites du corps et de son environnement, questionnant ainsi la place de chaque individu. À la fois poétiques et politiques, les œuvres de Sara Badr Schmidt tentent de retransmettre la relation bipolaire entre la beauté et la tragédie.