a filled void

Un vide plein.

Le vent berce ces deux lieux, vidés des constructions qui les habitaient : à Beyrouth, l’immeuble de mon enfance, à Dalarö en Suède, la maison de vacances de mes étés. L’environnement demeure le même, les odeurs, la vue, les bruits.

Reste la dématérialisation des constructions. 

Je m’y sens pourtant toujours chez moi.